Interview de Keeg

février, 18, 2011
Sylvain

Aujourd’hui c’est keeg, blogueur star dont vous pouvez retrouver les écrits sur son blog, qui répond à mes questions de manière tout à fait sympathique.

  • Bonjour monsieur Keeg, peux tu nous dire rapidement qui tu es ?
En dehors de Keeg, mon vrai nom est Alexandre Santoni. J’habite dans le sud de la France à Castres, pas très loin de Toulouse. D’ailleurs, il y a pas mal de référenceurs sur Toulouse. J’ai eu la chance d’en rencontrer un certain nombre avec de belles pointures.
Je travaille à mon compte, dans une agence de communication multimédia, e-concept. C’est donc cette même société qui édite le blog Keeg.
  • Tu es dans le SEO, mais pas que (développement web, print, vidéo). est ce que tu as envie de faire durablement ta vie professionnelle dans le SEO ? ou ailleurs ? et pourquoi au fait ?
C’est exact, je ne fais pas qu’exclusivement du SEO. J’ai des clients dans différentes branches du multimédia et j’interviens aussi en formation dans ces domaines-là, en plus du SEO. Le référencement, c’est aujourd’hui l’une de mes passions professionnelles. Je travaille à la fois pour moi et pour mes clients. J’aimerais d’ailleurs avoir plus de temps à consacrer au référencement de mes propres sites.
Donc oui, pourquoi pas sur le coté durable pro et SEO. C’est bien plus qu’une possibilité. J’évoluerai en fonction du besoin, de mes envies et des obligations professionnelles.
  • Que penses tu de l’état du secteur ? est ce que le SEO professionnel décolle enfin ?
Aujourd’hui, c’est un secteur assez particulier pour deux raisons. La première, c’est que pour le SEO, c’est un peu Google et rien d’autre. C’est finalement un vrai danger, surtout quand on voit ce qui se passe ces derniers jours : quelques sanctions manuelles et le développement d’un plug-in Google qui devrait permettre aux utilisateurs lambdas d’influer plus ou moins directement sur leurs résultats, voire plus. Par rapport à Google, j’ai l’impression qu’il va y avoir un véritable virage dans les prochains mois. Il a du mal à gérer certains facteurs et s’efforce de rajouter des filtres globalement peu fonctionnels. Mais le rythme s’accélère nettement, il va donc falloir suivre ça de près.
Le SEO professionnel a déjà décollé et toutes les sociétés, même petites, commencent à y être sensibles. Cependant, l’offre est véritablement pas au point et nombreux sont ceux qui se réclament compétents pour un rien. Des prix cassés avec un résultat proche du néant, j’en vois tous les jours. Difficile après d’expliquer et d’avaler quand un ancien prospect nous dit « j’ai choisi votre concurrent, c’était pareil mais mois cher »… Bravo, tu seras numéro 1 sur une requête inutile, si tu as de la chance. Pédagogie, pédagogie, pédagogie.
Bref, je pense qu’il va y avoir du ménage dans les 2 ans à venir chez les prestataires et sur Google. On atteint dans certains cas le summum du n’importe quoi. Je ne suis cependant pas sûr que ce soit pire qu’avant, peut-être même au contraire. Il faut attendre la complète maturité du secteur pour y voir plus clair (même si je regrette de ne pas être arrivé au début des années 2000).
  • Comment vois tu le futur du SEO ? Est ce que tu penses que le métier existera encore dans quelques années (ou alors est ce que Google nous aura tous fait disparaitre ?)
C’est une question délicate. Le SEO sera différent, c’est ma petite certitude. Reste à jauger les changements d’algorithme et les directions à prendre. Les facteurs prépondérants d’aujourd’hui ne seront peut-être pas ceux de demain. En dehors des aspects techniques, je pense que SEO et SMO auront fusionné dans une approche globale.
Il y a aussi un autre facteur à prendre en compte : Le nombre de résultats dit naturels de la première page. Il est en baisse. Entre Adwords, Google Adresses, « Produits correspondants à », Actualités correspondant à », « Images correspondant à », il ne reste parfois proportionnellement parlant plus beaucoup de places.
  • Aurais tu un conseil SEO à nous faire découvrir aujourd’hui ? Un de tes meilleurs secrets ?
Ah Ah Ah. En réalité, je n’ai pas de « secrets », juste des applications techniques et optimisées de ce que « tout le monde » connait. Je suis dans une perpétuelle interrogation sur les meilleures techniques. Je vous livre ma pensée de ces 2 derniers jours : « le White a du bon ».

Je remercie Keeg pour ses réponses, et comme d’habitude les commentaires sont ouverts 😉

3 Responses to “Interview de Keeg”

“le White a du bon”. LOL Excellent !

Refschool, 18 février 2011 à 10:50

C’est toujours frustrant les interview parce que c’est toujours trop court!

Le Juge, 18 février 2011 à 16:52

@Le Juge : Faudrait passer aux interviews audio pour maximiser ça. 🙂

Keeg, 22 février 2011 à 18:07
Picture: courtesy of Abby Blank